11, 12 & 13 février 2026

« Retrouver du souffle dans un contexte compliqué, c'est tout notre enjeu »

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« Retrouver du souffle dans un contexte compliqué, c'est tout notre enjeu »

17/07/2025

Dans cette conjoncture chahutée, les promoteurs immobiliers cherchent une bouffée d'oxygène pour relancer le marché.

 

À mi-chemin de l’année 2025, comment se porte le marché?

Pas bien. La tendance est à la baisse par rapport à 2024 qui était déjà sur des volumes très bas. Nous pouvons toutefois encore nous appuyer sur les acquéreurs utilisateurs. Ils reviennent grâce aux taux d’intérêt qui se détendent et à l’impact de l’ouverture du prêt à taux zéro. 

 

En revanche, avec la fin du dispositif Pinel au 31 décembre 2024, les réservations aux investisseurs ont chuté à quasiment rien. Sur le SCOT de la Métropole Européenne de Lille, le volume des ventes à investisseurs en 2025 représente 1/10ème de celui constaté en 2022. C’est dire l'étendue des dégâts… En région, nous avions en général 60% d’investisseurs. Cette clientèle, qui bénéficiait d’une défiscalisation qui compensait un peu la forte taxation d’une opération neuve, n'existe plus. 

 

Seul le Dunkerquois poursuit sur sa tendance de l’année passée grâce à une bonne dynamique générale.

 

Les bailleurs sociaux ont joué un vrai rôle d'amortisseur ces dernières années. Est-ce toujours le cas?

Oui c’est toujours le cas mais le secteur métropolitain souffre. Les opérations sont de plus en plus souvent mixtes et les promoteurs réalisent dans le cadre de VEFA plus de la moitié de la production de logements sociaux. Donc si les promoteurs réduisent la voilure, les bailleurs ont moins d’offres. Nous avons toutefois la chance d’avoir en région des bailleurs sociaux bien structurés pour soutenir le marché.Mais ils doivent aussi faire davantage d’arbitrages pour assurer leurs projets de réhabilitations. 

 

Comment envisagez-vous les prochains mois? Y a-t-il des motifs d’optimisme?

Nous avons une succession d’échéances électorales qui va compliquer les choses. La perspective des élections municipales joue déjà avec des maires qui, par exemple, retardent l’attribution des permis de construire. Puis suivront les élections présidentielles, le tout dans une conjoncture internationale compliquée. Tout ceci est en opposition avec notre besoin d’une vision à long terme. La violence du moment réside dans la conjonction de beaucoup de choses. En parallèle, nos prix de revient montent et la réglementation est de plus en plus contraignante et coûteuse. Pour autant, les revenus des ménages n’augmentent pas. Nous devons donc réussir à produire moins cher malgré un prix technique en hausse et un foncier qui ne baisse pas. Dans ce contexte, comment retrouver du souffle, c’est tout notre enjeu.

 

Un récent rapport parlementaire a fait des propositions pour relancer l’investissement locatif après l’arrêt du dispositif Pinel, qu’en pensez-vous? 

 

Alors qu’il a été beaucoup stigmatisé, on remet enfin le bailleur privé au centre du jeu en reconnaissant son vrai rôle économique et social. Ceci est favorable pour créer un choc de l’offre pour que les gens aient à nouveau envie d’investir. Brocardées par certains élus, les incitations fiscales sont nécessaires. La Cour des comptes a démontré que le Pinel avait rempli ses objectifs.

 

A l’échelon local, nous travaillons aussi avec la Région Hauts-de-France, la Préfecture et la Fédération des banques pour remobiliser les forces autour du logement locatif intermédiaire (LLI). Il mérite d’être plus connu et offre des réductions de TVA et de taxe foncière. Nous accompagnons les banques pour proposer des offres packagées. 

 

Vous êtes nouvellement partenaire de l’organisation du salon Nordbat. Pourquoi cet engagement?

C’est la suite logique de la création de l’alliance pour le logement et de notre partenariat avec les entreprises et fournisseurs, nos alliés pour construire des logements de qualité. Notre participation au salon Nordbat permet à nos adhérents de rencontrer de nouvelles entreprises, de faire le point sur les nouvelles techniques, notamment en matière de décarbonation. C’est LE lien de rencontre de nos partenaires.

 

Rédaction : JD

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